Mes amis le connaissent et ne s’en lassent pas. Les participants aux cours ou visites au jardin le découvrent et s’en régalent systématiquement. Et ma famille déplore toujours que nos visiteurs n’en ont laissé que des miettes. J’ai nommé le far breton: la seule pâtisserie que je fais, que je ne rate jamais et qui ne déçoit personne. Elle me permet en plus d’écouler mes oeufs quand les poules pondent un max, et de valoriser dès l’automne les prunes et pruneaux que l’on sèche à tour de bras depuis quelques semaines  (au séchoir solaireet au poêle à bois).

Il est donc temps de vous livrer sa recette, car on me la réclame régulièrement. Je la tiens de ma mère, qui vit en Bretagne, qui elle-même la tient d’une carte postale achetée il y a plus de 40 ans à Sables-d’Or-les- Pins, ça ne s’invente pas!

Il vous faut donc en produits bio:

  • 250 g de farine d’épeautre
  • 250 g de sucre
  • 6 oeufs de poules heureuses
  • une belle poignée de prunes ou pruneaux secs
  • 1 litre de lait à peine tiède
  • 2 cs de rhum (ou calva)
  • 1 pincée de sel

Et après rien de plus simple et de plus rapide:

Mélangez sucre, farine, oeufs, rhum, sel puis lait dans un grand saladier. Homogénéisez avec un fouet ou au mixer et versez le tout dans un grand plat style pyrex. Répartissez équitablement les pruneaux secs dans la masse et mettez au four pendant à peine plus d’une heure à 180-200°C. Pour ma part, je vérifie que le far est bien cuit en y enfonçant une pique à brochettes: si de la matière colle sur la pique, il faut laisser le plat un peu plus longtemps au four. Quand il est cuit, laissez refroidir un bon moment, puis dégustez entre amis avec un café ou une bolée de cidre brut.

Comme toutes les pâtisseries bretonnes, c’est un encas qui cale. A consommer donc avec modération, même si c’est trop bon!

Aino