Il s’en est passé des choses depuis la chronique de décembre! Parmi les événements marquants, il y a eu la construction de notre nouvelle serreet une formation en permaculture en Dordogne (PDC), mais aussi l’inoculation de mes premières buches avec des champignons, des nouvelles plantations dans le jardin-forêt, des couvaisons à foison et une récolte de miel à ne plus savoir qu’en faire.

La belle bleue
Pour ce qui est du détail, je vais commencer par la serre, car je risque bien de vous en parler régulièrement et il me tarde de vous la présenter! Il s’agit donc de la serre à plantons dont nous rêvions depuis longtemps. Adossée côté sud au potager du haut du jardin, elle est placée stratégiquement à côté de la maison et de nos réserves d’eau de pluie.  L’an passé, mon mari Christian avait déjà réalisé le soubassement avec des blocs de béton: c’est là que nous avions enchassé de la paille pour faire des essais de cultures sur bottesen attendant la suite de la construction. Dans un esprit de permaculture, l’idéal aurait été de récupérer des vieilles fenêtres pour la bricoler, mais j’avoue avoir un faible pour la ferronnerie et je l’imaginais plutôt avec un look à l’ancienne et de jolies volutes sur le toit. Séduits par cette idée, Amélie et Alexandre Pietrzykowski, artisans-ferronniers des Clées, un village voisin, ont accepté de relever le défi et de créer toute la structure.

Mi-mars, le montage a pu commencer. Souder les éléments, poser les portes et les lucarnes, mais aussi peindre la ferraille avec un antirouille écologique (si si, ça existe, mais je ne vous raconte pas la prise de tête quant au choix de la couleur!)  a pris au moins deux semaines. Il a fallu en compter une fois autant avant de pouvoir poser sur le toit les vitres anti-grêles, qui nous semblaient indispensables au vu des événements météo de ces derniers temps. Les vitres verticales par contre ont été découpées sur de vieilles fenêtres récupérées en déchetterie. Début mai, la serre bleue était fin prête à jouer son rôle d’élément-clé du jardin. Et le top du top, c’est qu’on dirait qu’elle a toujours été là!

Texte(s): Aino Adriaens
Photo(s): Aino Adriaens